Définition

On parle de mouvement de caméra (panoramique, travelling, caméra à l’épaule…) dès que le cadre change de façon notable au cours d’un même plan.
Travelling : dans un travelling, la caméra change de place physiquement pendant la durée du plan. Les travellings nécessitent un matériel spécial : rails et chariot, steadycam, grues…
Un travelling latéral est un déplacement de la caméra vers la droite ou la gauche. Dans un travelling arrière la caméra recule par rapport au fond de l’image, dans un travelling avant elle avance vers lui. Dans un travelling vertical, elle monte ou descend. A ne pas confondre avec le zoom
Panoramique : la caméra reste à la même place, mais pivote sur son axe horizontal dans le cas d'un panoramique latéral (droite ou gauche), ou sur son axe vertical dans le cas d'un panoramique vers le haut ou le bas.
NB : Travellings et panoramiques peuvent se combiner.
Caméra à l’épaule ou à la main : se dit lorsque le cadreur porte la caméra sans utiliser de pied ce qui génère une image instable. Ce mouvement de caméra est souvent utilisé en "caméra subjective" : la caméra épouse le regard et les mouvements du personnage. Cela renforce l'identification au personnage en créant un effet d'immersion du spectateur dans l'action.
Quand il n’y a ni mouvement, ni recadrage, on parle de caméra fixe.

Les extraits de films utilisés sont issus du fonds d'aide du Pôle Image Haute-Normandie : "La vache qui pleure" de Stanilas Carré de Malberg, Les films Jack Febus, 2005. "Dear hunter" de Franck Saint-Cast, Ocelot Production, 2003. "Simon" de Regis Roinsard, La Luna Production, 2001. "Ainsi soit nous" de Nathalie Tocque, Gétévé, 2003. "La nuit des cétoines" d’Antoine Vivet, Antoine Vivet, 1997. "Le gardien du square" de Fabrice Tempo, Couleur Films, 1995. "Rouen, 5 minutes d'arrêt" d’Ingrid Gogny, Films du Dimanche, 1995. "Madame Dron" de Regis Roinsard, La Luna Production, 1998.