Mme Kasulke veut mourir. Après plus de 70 ans, elle en a assez de végéter dans son petit appartement social et décide de suivre son mari dans l’au-delà par ses propres moyens. Pour ce faire, elle a besoin de l’aide de ses voisins Sezer et Andre. Mais ces derniers ont d’autres chats à fouetter : Sezer tente désespérément d’obtenir un rendez-vous avec la femme de ses rêves, tandis qu’Andre a des problèmes avec un dealer narcoleptique. La comédie policière délirante de Burhan Uzunyayla, « expresso », ne lésine pas sur les rebondissements et les twists d’intrigue pour porter à l’écran le petit épisode de la vie de trois losers absolus. Le scénario non linéaire habilement mis en œuvre et le montage cohérent, dur et rapide distinguent nettement le film des autres productions à petit budget. « expresso » regorge d’idées et d’idées absurdes et développe un charisme auquel il est difficile de résister. L’underground hanovrien à son meilleur.

Michel, sa femme Claire et leurs trois enfants sont en route pour les vacances d’été. Il fait chaud, les enfants sont agités, l’ambiance est un peu survoltée.
Pour les calmer un peu, ils s’arrêtent sur une aire d’autoroute. Là, Michel est reconnu par un homme, Harry, qui l’interpelle et lui dit qu’ils sont allés à l’école ensemble. Et même si Michel se souvient à peine de l’homme, celui-ci semble se souvenir de tout très précisément. Michel décide donc d’inviter Harry – qui se montre très heureux de ces retrouvailles fortuites – et sa compagne, Prune, à venir chez lui. Arrivés dans la maison de campagne, qui nécessiterait encore quelques travaux, les deux couples font connaissance. La mémoire de Harry est stupéfiante – il se souvient encore de poèmes,
que Michel avait écrits à l’école, il les connaît par cœur.Les jours passent et Harry devient de plus en plus étrange.