Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée qui, comme lui, est d’origine turque. Mais Nejat, un jeune professeur d’allemand, se prend d’affection pour Yeter lorsqu’il apprend qu’elle envoie son argent à sa fille en Turquie pour financer ses études. Lorsque Yeter trouve la mort dans une dispute avec Ali, Nejat prend ses distances avec son père. Il se rend à Istanbul dans l’espoir d’y retrouver la fille de Yeter, Ayten. Au même moment, Ayten arrive à Hambourg à la recherche de sa mère et fait la connaissance de Lotte, une étudiante allemande qui est immédiatement attirée par le charme et l’engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten d’habiter chez elle, bien que sa mère Susanne émette de nettes réserves. Lorsque Ayten est finalement arrêtée et expulsée, puis emprisonnée en Turquie pour ses activités politiques, Lotte prend la décision de tout abandonner et de l’aider.

Depuis longtemps déjà, les garçons de Dakar gagnent de l’argent en vendant des journaux dans la rue. Sili, 12 ans, qui a une prothèse de jambe, quitte chaque jour sa banlieue pour aller mendier en ville et ainsi nourrir sa famille. Un jour, elle décide d’arrêter de mendier et de vendre elle aussi des journaux. Lorsqu’elle arrive au dépôt de journaux, les garçons se montrent hostiles à son égard et la menacent même au début. Seul un jeune vendeur de journaux nommé Babou prend sa défense. Dès le premier jour, Sili parvient à vendre tous ses journaux et à gagner ainsi beaucoup d’argent. Mais personne ne veut croire qu’elle a gagné cet argent de manière honnête. C’est ainsi qu’un policier l’emmène au commissariat, où Sili parvient à se défendre toute seule. Lorsqu’elle quitte le commissariat, elle distribue son argent aux enfants et aux femmes de la rue. C’est alors qu’elle retrouve Babou, qui l’aide une fois de plus à affronter des garçons hostiles. C’est le début d’une grande amitié entre Sili et Babou.